Le CESO a interrogé les organisateurs

Désireux d’être à leur écoute afin de répondre au mieux à leurs attentes, le CESO a récemment conduit une enquête auprès de ses membres organisateurs d’événements.

Les réponses que nous ont adressées les sociétés et les associations organisatrices d’événements sportifs outdoor, organisant près d’une centaine d’événements délivrant en tout plus de 200 000 dossards dans 9 Régions différentes, sont fort intéressantes.

Qu’y avons-nous lu ?

1 – D’abord, la confirmation de la bonne santé de notre secteur d’activité, en matière d’engouement des participants. Tous, à une exception près, font état de volumes d’inscriptions en croissance sensible (moins de 20% dans 65% des cas), ou forte, voire spectaculaire : plus de 30% dans 22% des cas !

2 – Le taux de la participation féminine est assez disparate, avec toutefois une forte concentration (la moitié des événements) dans la tranche de 20 à 30%. On note toutefois une participation féminine supérieure à 40% des inscrits dans un quart des événements.

3 – Une analyse des provenances des participants :

·       19% viennent de moins de 10 km

·       25% entre 10 et 50 km

·       17% entre 50 et 100 km

·       16% entre 100 et 250 km

·       15% de plus de 250 km

·       8% de l’étranger

Avec près de 40% de participants venant de plus de 100 km, on a déjà une petite idée des enjeux de marketing territorial, et de retombées économiques pour les territoires. Nous y reviendrons.

4 – Tous les organisateurs, sans exception, se disent sensibles aux enjeux d’écoresponsabilité. Nous sommes en train de compiler les bonnes pratiques en la matière, que nous pourrons partager avec tous nos membres à travers des « fiches conseils ».

Sans surprise, presque tous citent l’eau, les ravitaillements, le choix des prestataires, les « goodies ».

Plus édifiant, et signe du temps sans doute, 60% des organisateurs citent aussi l’enjeu des transports.

5 – Point clé de notre enquête, nous avons demandé aux organisateurs « d’évaluer le niveau des difficultés ou menaces auxquelles sont confrontés leurs événements », dans différents domaines.

L’échelle d’évaluation que nous avons proposée allait de 0 (« pas un problème) à 4 (« un problème majeur), en passant par 1 (« point de vigilance »), 2 (« préoccupant ») et 3 (« un réel problème »).

Si les enjeux sanitaires ne sont plus qu’un « point de vigilance », sans surprise les enjeux les plus problématiques sont les contraintes environnementales et sécuritaires, le poids des responsabilités et les difficultés liées au changement climatique.

A noter aussi un autre sujet de préoccupation : l’implication décroissante des collectivités territoriales.

Il convient toutefois de retenir que les organisateurs ont évalué au niveau 4 

  • Les contraintes environnementales pour 20% d’entre eux
  • Les contraintes sécuritaires pour 25% d’entre eux
  • L’implication décroissante des collectivités territoriales pour 25% d’entre eux
  • La baisse des partenariats privés pour 20% d’entre eux
  • La baisse des financements publics pour 20% d’entre eux

6 – Nous avons demandé aux organisateurs dans quels domaines notre association pourrait les aider et leur apporter des services. Les principales réponses, par ordre décroissant de citations : l’accompagnement sur l’organisationla mise en lien avec les collectivitésdes fiches pratiquesdes échanges de bonnes pratiques.

Ont également été suggérées « l’aide à la structuration » et « l’apport de nouvelles idées ».

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7 – Parmi les moyens de communication entre notre association et les organisateurs, reviennent le plus souvent les webinaires thématiques (80%), les rencontres physiques (60%), les newsletters (60%) et les échanges de mails (45%).